D'une carrière de comissaire-priseuse à celle de créatrice, Cécile est passionnée. Aujourd'hui, elle nous transmet son amour pour les bijoux au travers de sa marque haute fantaisie, Louloux Bijoux.

Louloux Bijoux | @louloux_bijoux

Hello Cécile, pourrais-tu nous dire qui tu es ?

Je m’appelle Cécile. Intéressée depuis toujours par l’art et les bijoux, j’ai initialement suivi une carrière de commissaire-priseuse, je me suis spécialisée dans gemmologie et dans les pierres précieuses. J’ai ensuite créé ma société de haute joaillerie et développée une branche de bijouterie haute fantaisie pour toute la famille Louloux Bijoux.

Qu'est-ce qui t'a poussé à te lancer ?

Mes parents ont toujours travaillé à leur compte et j’aspire à cette liberté. J’ai évidemment travaillé en entreprise pendant des années pour acquérir de l’expérience, mais ce goût du risque et du défi m’a vraiment poussé à me lancer. 

Pourquoi "Louloux" ?

C’est le surnom que je donne à mes deux filles. Mon grand-père s’appelait Louis et tout le monde l’appelait Loulou. Puis mes propres parents se font appeler Papi et Mami Lou. Le suffixe Lou fait partie intégrante de ma vie de famille et c’est cette notion de famille que je souhaite transmettre au travers de mes créations. Et puis Louloux à la même terminaison que bijoux, ça me plaît ! 

L'idée qui se cache derrière le premier bijou Louloux ?

Mon frère. Le lien qui peut unir une fratrie. Puis cette envie de mettre à l’honneur les liens familiaux, quels qu’ils soient : familles recomposées, familles éclatées, ce besoin de se reconnecter les uns aux autres. 

Ce qui te plaît le plus dans ton quotidien ?

La partie création : imaginer et dessiner de nouvelles pièces et puis aussi, ressentir le plaisir de faire plaisir.

La citation qui t'accompagne au quotidien ?

"Alea jacta est", les dés sont jetés. Ne jamais se retourner, ne pas retourner. Si on tente quelque chose, autant y aller à fond. On peut tirer le bon comme le mauvais numéro, ce n’est pas grave, on aura l’occasion de relancer les dés. C’est ma mère qui me disait cela et depuis, c’est devenu un mantra.

Que recommandes-tu aux femmes qui souhaitent se lancer dans l'entrepreneuriat ?

Il faut apprendre la patience, parfois, les résultats attendus n’arrivent que des années après. L’entrepreneuriat, c’est avant tout le goût du risque, il faut savoir composer avec. Il y a beaucoup de haut et de bas, mais cela fait partie du métier. Quand on souhaite devenir entrepreneure, il faut accepter les aléas de la vie, positifs comme négatifs. Par exemple, pour ma marque de haute joaillerie, j’avais une potentielle cliente qui ne m’a pas donné de nouvelles pendant trois ans et puis, du jour au lendemain, elle a fait une superbe commande de haute joaillerie.

Quel est le conseil qui te sert le plus ?

Il faut savoir perdre de l’argent. Ce n’est pas facile, mais investir est essentiel. Il ne faut pas avoir peur de prendre des risques.

Que représente la mode à tes yeux ?

Je ne fais pas attention à « la mode ». Par contre, j’ai envie de me plaire à moi-même et à mes proches. J’ai un style très éclectique, je peux être très classique ou plutôt casual. Du moment que ça me plaît et que je me sens bien, c’est le principal.

Ton astuce pour te sentir belle et confiante ?

Le maquillage et l’accessoire, deux excellents moyens de faire ce qui me plaît quand j’en ai envie.Je marie toujours mon maquillage à mes tenues et je porte toujours un accessoire un peu « peps » sur une tenue.C’est cette harmonie qui me fait me sentir bien !

Aurais-tu une adresse parisienne à nous partager ?

Oui ! J’en ai même deux. Je vous recommande le restaurant l’Anona de Thibaut Spiwack, c’est un gros coup de cœur. Il est spécialisé dans la cuisine « éco-table » et il a d’ailleurs deux étoiles vertes. Et puis vous le connaissez sûrement puisqu’il a participé à Top Chef, vous pouvez foncer.
Sinon, j’apprécie toujours une visite au Musée Jacquemart-André, j’adore ce lieu ! 

"Il faut apprendre la patience, parfois, les résultats attendus n’arrivent que des années après. L’entrepreneuriat c’est avant tout le goût du risque, il faut savoir composer avec.»
— Cécile Laurent